mercredi 8 mars 2017

Pour en finir avec la démocratie

Maeki Maii par lui-même
La démocratie ressemble à s’y méprendre au cadavre de trois jours d’un chien errant qui pourrirait au bord d’une route de campagne à 13 kilomètres de Perpignan sous un soleil de plomb. Tous deux sont reconnaissables aux nombreuses mouches à merde qui voltigent autour et à la langue qui pendouille. La seule différence est que le chien a été en vie à un certain moment. Lui, au moins, il a marché durant son existence. La démocratie, non. Nous sommes régulièrement tentés de dire de la démocratie : « Qu’elle crève ! ». C’est évidemment vain : elle n’a jamais été vivante. Elle s’est contentée de n’être qu’un ersatz de liberté, un moyen d’expression populaire totalement fictif, de la merde en poudre aux yeux. Cessons de nous leurrer, nous avons toujours vécu dans une dictature ! Une dictature molle et visqueuse semblable à de la vase bien purulente qu’on appelle affectueusement « Société de consommation ». Le fonctionnement de notre société actuelle ne dépend pas du résultat d’un vote mais bel et bien du degré de consumérisme de la population. Les représentants de l’Etat ne sont là que pour veiller sur le taux de consommation des individus qu’ils régissent. Chaque président d’un pays n’est qu’un gouverneur provisoire d’une province du grand royaume de la consommation. Les mises en place successives des différents types de gouvernements dits « de droite » et « de gauche » ne servent au bout du compte qu’à donner l’impression au peuple qu’il y a un pouvoir et une opposition. Mais nous constatons que la mise en place de tel et tel gouvernement ne modifie
en rien le mode de vie de la masse, que les différentes réformes, qu’elles allègent ou durcissent ponctuellement les acteurs de la société tels que les chefs d’entreprises ou les ouvriers, dépendent avant tout de la conjoncture économique. Tout choix politique, toute réforme plus ou moins audacieuse voire risquée sera in fine irrémédiablement absorbée par « La société de consommation ». Cette ogresse puante distribue énormément de jouets à ses enfants pour qu’ils puissent se distraire et ainsi se détourner de toute révolte salvatrice qui nuirait à son existence infâme. La télévision est l’un des plus classiques, cette dernière étant à l’homme contemporain ce que la poupée est à la petite fille. Penser comme certaines personnes que faire jouer une petite fille aux petits soldats est une révolution, c’est ne pas comprendre que le petit soldat ou la poupée sont simplement vendus et achetés dans le même magasin, et le magasin c’est l’ennemi. Mais « la société de consommation » a trouvé un autre bon moyen pour donner une semblant de responsabilité à la foule, qui se satisfait finalement de peu, c’est le vote.

Si le magasin est l’ennemi physique alors le vote est l’ennemi moral de l’Homme. Il sert, non pas à choisir la personne qui nous gouvernera pendant une bribe d’années en se basant sur un document fallacieux appelé communément « programme », mais uniquement à faire valider au peuple ce régime mis en place. L’action du vote donne une légitimité populaire au système pour continuer à nous sodomiser. Une personne qui vote valide automatiquement celui qui sera choisi pour gouverner, même si elle a voté contre lui : voter, c’est promouvoir le candidat gagnant au nom de la sacro-sainte démocratie. Comme dans un match de foot, nous payons les tickets d’entrée au stade même si nous ne sommes pas d’accord avec le score, même si à la 84’ il y avait pénoche, obligatoirement, nous acceptons tous que c’est l’équipe désignée comme vainqueur par l’arbitre qui a gagné… en démocratie, toutes les équipes sont composées des mêmes ramassis de larves qui se foutent de leurs supporters et qui n’ont absolument pas l’amour du beau jeu. Voter c’est donc afficher son accord à introniser des ordures et accepter d’être à la merci de ces faussaires. C’est se soumettre au jeu truqué démocratique et à toutes les entourloupes qui en découlent. C’est valider le fonctionnement injuste de ce système puis se soumettre aux règles dictées par ces sous-hommes opportunistes et sans scrupules. Le « programme » présenté en période électorale comme le menu promis n’est constamment jamais respecté, mise à part pour les réformes les plus secondaires, les plus anecdotiques ou alors pour les réformes les plus douloureuses pour le peuple. Au restaurant quand on commande un steak cuit à point servi avec une sauce aux champignons, des frites et des légumes, si l’on sert uniquement la sauce aux champignons dans un bol, on gueule, on part du resto sans manger et sans payer bien sûr : c’est la réaction légitime à un tel foutage de gueule… en démocratie non ! On lape la sauce, avec du pain si on a de la chance, et on retourne au même resto pour répéter inlassablement le rituel sodomite perpétré par ce restaurateur véreux.

La démocratie, par son semblant de liberté offert au peuple, étouffe toute velléité de révolte. Il suffit de voir les manifestations d’aujourd’hui, aucun esprit de révolte ne s’y trouve : ils restent tous en rang bien dociles, ils craignent la moindre incartade et fustigent les casseurs, ça ne cesse de déblatérer des slogans ineptes dans un cortège de brebis galeuses. Pas assez galeuses pour crever, mais suffisamment pour infecter d’autres brebis qui paissaient tranquillement dans leur pré. Elles n’avaient pourtant rien demandé. Une manifestation est aussi révolutionnaire qu’un politicien bienveillant. C’est-à-dire zéro ! Il faudrait bien plus qu’un cortège du dimanche pour empêcher un gouvernement de faire passer ses reformes de lâches esclavagistes attardés. La démocratie est censée avoir pour but de servir la majorité : les plus précaires ainsi que la classe moyenne, contrairement à l’élite bourgeoise qui est largement minoritaire… Personne ne s’est jamais demandé pourquoi ce sont les reformes les moins optimales pour la population et les plus avantageuse pour la classe élitiste qui sont mises en place systématiquement par les gouvernements ? C’est simple, c’est parce que les politiciens font partie de cette élite purulente. Ils ne sont pas cons, ils pensent à servir leurs intérêts, même si ce n’est pas leur fonction, évidemment. Ils n’ont aucun intérêt à se tirer des balles dans le pied, donc ils alignent des reformes qui les avantagent eux et leurs familles. Puis ils placent leurs enfants, leurs femmes ou des amis dans des emplois fictifs, et quand certains se font attraper dans leurs saloperies, le schéma est très simple. Cela commence par un scandale relayé plusieurs jours dans les médias... la population se dit : « oh bon sang ! Tous des pourris ! » L’intéressé, lui, nie les faits, ensuite il les minimise, enfin il s’excuse. Les médias arrêtent d’en parler, l’intéressé va un gala pour montrer que c’est quand même un « type bien », la population se lasse, la Justice ne fait pas son travail, l’affaire est oubliée, l’intéressé souffle, la population vote pour lui. Bonjour, au revoir, ni vu, ni connu, j’t’embrouille.

Oeil torve d'un politicien
Il faut bien regarder l’œil torve d’un politicien pour comprendre la nécessité de l’abstention. Dans ce globe oculaire si glauque réside tout un festival de malversations, de corruptions, de traîtrises, d’hypocrisies, de mensonges, de détournements, d’opportunismes, de chantages, de manipulations en tout genre. Alors quand une telle ordure tance ses administrés en répétant en boucle le devoir crucial de voter, le raisonnement le plus élémentaire devrait déjà nous faire comprendre que voter, c’est plonger sa main dans une marmite rouillée pleine d’eau bouillante dans laquelle des crabes de gauche et des écrevisses de droite se débattent pour être sauvés du sort funeste qui les attend. Laissons-les cuire dans leur marmite toxique ! Nos mains méritent mieux qu’une urne électorale. Par ailleurs il faut aussi savoir que le rôle d’un politicien n’est pas d’être exemplaire, car l’honnêteté n’a absolument pas sa place dans ce milieu ignoble. Le mieux que nous pouvons leur demander serait au minimum que toutes leurs obscures magouilles soient au service de leur peuple et non pour leurs intérêts personnels, mais même ça ils n’arrivent pas à s’y tenir. De faire de la magouille son métier est une chose fréquente et cela existe depuis toujours, pourquoi pas ? C’est dans la nature civilisationnelle de l’Homme. Les Hommes ont toujours eu, au minimum, recours à des subterfuges pour survivre, c’est une chose que nous pouvons tolérer. Par contre le niveau maximum de machiavélisme se trouve évidemment dans la politique : portés par la soif de Pouvoir, les Hommes deviennent pires que les pires bestioles de l’Enfer. Soit ! Tant qu’ils ne sont pas tous achevés par un tir de kalachnikov dans la nuque, pendus à des tilleuls, décapités à la machette ou brûlés vifs dans une cage puis ensevelis sous des gravats, nous devons cohabiter avec cette espèce de sangsues parasites et nuisibles. C’est un fait. Alors que faire ? La solution la plus simple : Rien !

Il ne faut absolument rien faire pour ces lépreux-là, ni pour leur système sclérosé, ni pour leur gouvernement de porcs pestiférés agonisants dans une mare infecte débordante de déchets moisis et de vieilles casseroles. Tout ça n’est qu’un ramassis de vomi idéologique. Nous avons suffisamment d’énergie à dépenser pour nos propres problèmes pour ne pas en dépenser pour de telles personnes. L’indifférence est la meilleure arme face à ces détritus qui veulent absolument s’approprier les « voix » des gens. Ne rien leur offrir, surtout pas notre temps, nos idées, notre force, notre attention, nos rêves… Rien. Ils ne sauront que les pourrir et s’en servir à mauvais escient. Cette crapulerie doit absolument être jetée dans les cellules de l’oubli pour toujours, et concrètement le meilleur moyen de le leur faire comprendre est l’abstention. Dans n’importe quelle situation de la vie quotidienne, quand on ne sait pas comment faire, il vaut mieux s’abstenir plutôt que faire de la merde. Pour la démocratie, l’avantage, c’est qu’on sait déjà la chiasse que ça va être, il est donc évident que nous devons nous abstenir. L’abstention c’est se délivrer du mal, celui que les partis distillent depuis bien trop longtemps à coups de discours vicieux, d’élections abjectes et de campagnes immondes. Face à ça, l’abstention apparaît comme une délivrance. Un souffle d’air frais plein de liberté au milieu d’un marécage nauséabond. Qu’ils arrêtent de nous répéter que voter c’est choisir le moindre mal, c’est totalement faux, car tous les partis sont plongés dans le mal jusqu’au cou, sans exception. De l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par l’extrême centre, il n’y a rien à conserver dans ces entreprises aux parois recouvertes de moisissures. Ils ruinent systématiquement les espoirs que les gens avaient placés en eux. Ils ont trahi, ils trahissent et ils trahiront encore. Pas un pour rattraper l’autre. Tous dans le même bain puant. Arrosons cette baignoire avec de l’acide sulfurique afin que leurs corps pustuleux se dissolvent complètement et n’obtenir, enfin !, qu’une minuscule flaque toute flasque d’os bouillis. Qu’on arrête de nous dire que l’abstention est irresponsable, c’est fini ! Désormais c’est le vote qui est irresponsable. Les politiciens nous ont maintes fois montré leur incompétence, leur malhonnêteté, leur fourberie, leur mépris du peuple et leur esprit belliqueux. Leur inutilité est flagrante et introniser l’un de ces incapables en tant que président est un acte masochiste. D’une certaine manière, voter c’est choisir la couleur de la bite en plastique qui nous défoncera le cul. Choisir une couleur, c’est accepter la sodomie en approuvant le gode parce qu’on préfère le rose au bleu. Quoi qu’il en soit, nous finirons bien enculés, alors faisons-leur au moins comprendre que nous ne voulons pas de ça, que ce n’est pas la couleur qui nous chiffonne, mais l’effraction pénétrante dans nos rectums récalcitrants. Mieux vaut mourir debout que de vivre à quatre pattes un bâton coloré dans le cul. C’est à ça désormais que doit tendre notre responsabilité d’individus libres et conscients.

Sextoys présidentiels
Qu’ils cessent aussi de dire que voter c’est important pour notre avenir et celui de nos enfants ! Quand on analyse les gueules vérolées des candidats à n’importe quelle élection, leur charisme de radis tuberculeux, leur volonté de bouteille en plastique coincée dans l’anus d’une baleine échouée, leur discours de charlatan édenté vendeur de lotion miracle périmée, leur sourire de vieille publicité suisse-allemande doublée en français, leur campagne électorale aussi atroce qu’une grosse verrue toute suintante à l’aine d’un geek obèse mort d’épilepsie depuis 9 jours dans son studio miteux, leur débat aussi stérile qu’un chat borgne castré plein de puces en fin de vie, leur copinage de film porno bulgare qui mettrait en scène un gang-bang d’amputés lépreux tourné dans une cave insalubre, leurs slogans de nostalgique du troisième Reich analphabète atteint de schizophrénie aiguë, on ne peut qu’éviter des personnages aussi tordus et néfastes à notre avenir et celui de nos enfants. Confier son avenir à un politicien c’est confier son enfant à un pédophile. Si on tient à son avenir, on évite tout devoir démocratique. L’avenir appartient à ceux qui ne votent pas. Qu’ils arrêtent aussi de nous marteler que des gens sont morts pour que nous ayons le droit de voter. Toutes les personnes qui ont eu le courage et la bravoure de combattre le Pouvoir d’antan afin d’obtenir des droits tel que celui de voter seraient aujourd’hui en train de combattre les fanatiques de la démocratie qui dénigrent et insultent les abstentionnistes. Soyez en sûr ! Les abstentionnistes sont surement la voix la plus raisonnablement combattive dans le monde politique actuel. Les héros de l’époque avaient bien compris que s’ils n’avaient pas le droit de voter, c’est qu’il fallait pouvoir le faire ! Mais dans le contexte actuel, désormais, pour s’opposer au Pouvoir, il ne faut pas voter, surtout pour la très bonne raison qu’on nous claironne partout que nous devons absolument le faire. C’est rendre hommage à ces combattants passés que de refuser le vote : ils détesteraient constater qu’ils sont morts pour que les plus grandes crapules accèdent au Pouvoir assis sur la légitimité de ce qu’est devenu le vote.

La politique est une grande famille de consanguins attardés, tous se connaissent depuis longtemps, ont fréquenté les mêmes écoles et les mêmes quartiers chics de la capitale, tous copulent entre eux, si ce n’est physiquement, au moins idéologiquement, tous se donnent des coups de pattes amicales ou des coups de griffes intéressées selon ce qui est bénéfique à leur petit business pourri. On peut être sûr qu’il n’existe aucune personne parmi ceux qui ont combattu à en mourir de rêve et d’espoir qui l’ait fait au nom de la promotion d’une grande famille consanguine de hyènes psychopathes et affairistes souffrant d’autisme chronique. Un jour peut-être on saluera les héros de l’abstentionnisme comme nous célébrons aujourd’hui les héros de la démocratie. Ce jour-là, et seulement ce jour-là, on pourra dire que l’abstention est devenue merdique. Nous en sommes loin ! A la mémoire des grands combattants défenseurs de la démocratie, ne votons pas ! Terminé les jérémiades sur le vote comme devoir citoyen ! Légitimer des personnes qui manquent à tous leurs devoirs de citoyens alors qu’ils devraient être nos modèles ? Ces résidus de pustules infectées du virus de l’Ebola ne font même pas le quart de ce pour quoi ils sont élus et surpayés… à nos frais de surcroît. Leur présence dans les assemblées sont anecdotiques, tellement furtives qu’ils passent plus de temps à la cafétéria à s’empiffrer en riant grassement qu’à se préoccuper des problèmes de leurs administrés. Ils s’amusent à se jeter des boules puantes durant leurs discussions de comptoir, mais pour contribuer au développement de leur pays, ils n’ont ni le sérieux, ni la rigueur et surtout pas la compétence pour le faire dignement et efficacement. Aucun d’entre eux n’a la carrure d’un chef d’Etat, ce qui serait la moindre des choses dans leur position, mais leurs carrures politiques sont plus proches des petits voyous de banlieue, sans la noblesse qu’on peut retrouver dans la débrouillardise des racailles qui galèrent dans leur cité fantôme et délabrée. Ils sont vautrés dans leurs grands hémicycles comme des porcs dans la fange et salissent, sans le moindre scrupule, leur tâche plus ou moins prestigieuse de gouverner un pays. Le vrai devoir de citoyen aujourd’hui est de ne pas cautionner ces crapules si fières d’être des moins que rien.

Même le vote blanc est encore trop bon pour eux, c’est encore se déplacer dans les locaux sans âme de l’Etat pour entendre un inconnu dire « A voté » après avoir glissé une enveloppe dans une urne électorale... tout ça pour un vote qui ne sera pas comptabilisé ! Peine perdue ! A ce niveau, ce ne sont plus des urnes électorales mais des urnes funéraires. Comme le veut la tradition, laissons les morts en paix. Il faut désormais apprendre à se détacher de cet univers gangréné par le vice. Rompre avec ce monde dégueulasse de la politique. Nous n’avons plus rien à attendre d’eux, nous leur avons laissé beaucoup trop de chances d’accomplir quelque chose pour le peuple, alors qu’une seule était déjà de trop. Laissons-les croupir pathétiquement dans leur geôle démoniaque pleine de moisissure qu’on appelle trop gentiment « les affaires politiques ». Posons notre main sur un arbre au lieu de la salir avec un vote. Regardons des enfants jouer au lieu de saloper nos yeux avec des émissions de débats politiques. Ecoutons notre chat miauler ou des oiseaux chanter au lieu de pourrir nos oreilles avec des discours pleins de mensonges. Abandonnons le système démocratique et adoptons plutôt le « système D » tout court, celui de la débrouille, de l’adaptation et de l’autonomie. Reprenons notre indépendance individuelle au lieu de nous enfermer dans un esclavagisme virtuellement collectif. Finissons-en avec la démocratie et laissons la vie reprendre tous ses droits. Elle, au moins, n’a pas besoin d’avocat pour se défendre, au contraire des politiciens plongés dans de si nombreux procès pour fraudes ou autres saloperies du genre. La vie n’a besoin de rien pour resplendir… et surtout pas d’un vote. Ni les arbres, ni les animaux, ni les enfants n’ont le pouvoir d’élire une personne dans une démocratie. Puisque ils ne votent pas, soyons sages, faisons confiance aux enfants !

Maeki Maii

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