jeudi 10 décembre 2015

CON21. Gustavo Mazzatella.

Toute posture est imposture.

Les écologistes m’emmerdent grandement. Lorsque j’en entends un déblatérer près de mes organes auditifs, je pense à Ulysse accroché au mât de son bateau dans l’Odyssée, utilisant des boules quiès pour échapper aux sirènes... En ce moment, je suis servi, avec leur COP21 de mes couilles.

Les écologistes, ces sous-socialistes (c’est pour vous dire à quel point ils sont bas), je les fous tous dans le même sac poubelle recyclable ! Connards vaniteux... Putains d’égocentristes du genre : « Comment j’ai sauvé la planète » (Sophie Caillat)... Pour se donner bonne conscience, pas plus épatant qu’un bobo ! Avec le refrain permanent : « si chacun fait un petit geste... » ou plus stupide encore « il faut une prise de conscience collective... » J’ai très mauvaise conscience, ne vous en faites pas. Par contre, j’ai encore plus de mal à supporter que ces trous du cul viennent donner des leçons de morale parce qu’ils éteignent le robinet pendant qu’ils se brossent les dents. Moi aussi je pisse dans ma douche gros con ! Se
croire supérieur ou meilleur parce que l’on trie ses déchets mais que l’on vote pour (ou contre d’ailleurs) François Hollande qui ne va jamais soumettre les grandes entreprises comme Arcelor Mittal ou Total à polluer moins dans le Tiers-monde... C’est d’une incohérence et d’une inconsistance déplacée. J’ai horreur des imbéciles qui donnent des chiffres, alors je vais vous le faire : 90 entreprises émettent 2/3 des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Compris ?

L’écologie, ça a été salutaire pour tous les pingres, les radins, et surtout les cupides, ceux qui ne pensent qu’à s’en foutre plein les poches. Certainement pas pour la planète. Dans son coin, elle morfle, silencieuse. Ça lui arrive de gronder parfois, pas grand chose pour l’instant. Un tsunami par-ci, un ouragan par-là... Quand elle se décidera réellement à se venger, ça fera mal, très mal. Malheureusement, elle commence par les plus innocents... Comme Daech ! L’EI vous fout la trouille ? La planète va vous décapiter sans trembler ! Après avoir saccagé la planète, exterminé des centaines d’espèces, ce gros con d’Homme, il pense qu’à sa sale gueule ; « non, je suis prêt à manger bio, faire un compost, arrêter de gaspiller, bla bla bla... mais en continuant à me faire plaisir ! » Pleurnichard débile... Deuxième parallèle avec l’EI : on les bombarde, mais ils n’ont pas le droit de riposter ? Toujours pareil chez l’occidental écervelé : l’absence totale de culpabilité, l’inconscience poussée à son maximum, le déni de réalité absolu. Qu’ils restent dans leur idéal ringard d’immortalité !

L’écologie n’est qu’une part de marché comme une autre. C’est à ce titre que les entreprises exploitent ce terme. Dès lors que vous voyez affiché le mot « écologie » sur un produit, il y a 100% de chances que ça ne soit en rien en accord avec la nature. Le grand argument des écolos-capitalistes, c’est de dire « oui mais les gens ont le choix ». Il y a cent produits pourris bien en évidence et trois ou quatre (quasi-introuvables) « bons » mais selon ces crétins, on a le choix ! Oui c’est ça ; on DOIT passer notre vie à comparer dans les rayons de supermarché, tel produit est bon, celui là moins, décrypter les étiquettes là où c’est écrit en minuscule... C’est déjà assez horrible de faire des courses, et tout être humain digne de cette appellation devrait avoir envie de passer le moins possible de temps dans un supermarché ! Son temps, on doit le passer à baiser, lire, regarder des films, etc. Si des benêts sont prêts à chercher pendant des heures les bonnes promos, les bons plans, les bons produits, etc. c’est leur problème ! Moi, j’attends qu’on oblige les supermarchés à ne mettre en rayon uniquement les aliments cultivés et les produits fabriqués en accord avec la nature. Et à des prix raisonnables ! Vos marges doivent rétrécir comme une bite dans de l’eau gelée bande de porcs. Je parle des supermarchés mais c’est identique sur le marché par exemple, avec les pseudo-producteurs, l’ambiance glauque en presque moins.

Vous connaissez la maxime : « c’est souvent ceux qui en parlent le plus qui en font le moins ». L’exemple de l’écologie illustre on ne peut mieux cette expression populaire. On parle largement plus - et actuellement à Paris, ça jacasse à mort ! - de l’environnement dans les pays les plus développés - c’est valable autant pour les dirigeants politiques que pour la population d’ailleurs - que dans ceux en voie de développement, ou même pas développés du tout. Mais il ne faut pas se leurrer, c’est bel et bien les personnes aisées qui polluent grassement plus que les démunis. Plus fort encore : ces enculés de riches enfouissent leurs déchets immondes dans les terres des populations misérables ! Ô grands dirigeants de ce monde... Savez-vous où vous pouvez vous la mettre, votre COP21 ? Les habitants les plus aisés de ces pays, pour accepter et rejeter tout ça, soignent leur conscience - donc leur sale gueule - en « agissant » : installation des toilettes qui recyclent l’eau avec une piscine de 100m3, port de montres à 400€ ou des sacs à 250€ « soumis à l’éco-participation », consommation de produits bios et archi-bios à des prix élevés et archi-élevés, etc. Comme la parole dans le débat public leur est réservée, ils ne se gênent pas pour cracher sur les modes de consommation de ces ordures de pauvres ! Il faut le savoir : l’écologie est un sport de riches pratiqué par les pauvres.

« Le problème de la pollution aux Uessas les gens commencent à s’en fatiguer ça n’a servi qu’à faire des discours. Les discours non suivis d’actes, les gens s’en fatiguent. Eh ben, y’a qu’à leur en servir jusqu’à ce qu’ils soient assez blasés pour s’en foutre et pour plus réclamer d’actes. C’est pas difficile. A tous les coups, ça marche. Rançon du Progrès. Fatalitas ! Fatalitas ! Ouais, mais on va tous crever. » Pierre Fournier avait déjà tout dit, par exemple dans l’hebdo Hara-kiri n°82, lundi 24 août 1970. Et comme toute la France était Charlie en janvier, (très) nul doute qu’elle ait déjà entendu parler de lui et connaisse par cœur ses écrits : ouf, on est sauvés !...

Gustavo Mazzatella.

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