jeudi 10 décembre 2015

CON21. Gustavo Mazzatella.

Toute posture est imposture.

Les écologistes m’emmerdent grandement. Lorsque j’en entends un déblatérer près de mes organes auditifs, je pense à Ulysse accroché au mât de son bateau dans l’Odyssée, utilisant des boules quiès pour échapper aux sirènes... En ce moment, je suis servi, avec leur COP21 de mes couilles.

Les écologistes, ces sous-socialistes (c’est pour vous dire à quel point ils sont bas), je les fous tous dans le même sac poubelle recyclable ! Connards vaniteux... Putains d’égocentristes du genre : « Comment j’ai sauvé la planète » (Sophie Caillat)... Pour se donner bonne conscience, pas plus épatant qu’un bobo ! Avec le refrain permanent : « si chacun fait un petit geste... » ou plus stupide encore « il faut une prise de conscience collective... » J’ai très mauvaise conscience, ne vous en faites pas. Par contre, j’ai encore plus de mal à supporter que ces trous du cul viennent donner des leçons de morale parce qu’ils éteignent le robinet pendant qu’ils se brossent les dents. Moi aussi je pisse dans ma douche gros con ! Se

L'interview de Gustavo : Sylvia Lebègue !

Sylvia Lebègue fut la compagne du Professeur Choron pendant vingt ans. En janvier dernier est sorti son livre "Choron et moi", un témoignage essentiel d'une sincérité admirable sur cette histoire d'amour avec le co-créateur d'Hara Kiri et Charlie Hebdo. Entretien fleuve sans langue de bois.

Gustavo Mazzatella : Choron est-il le premier homme que vous avez connu ? Imaginiez-vous vivre une histoire d’amour de la sorte quand vous étiez jeune fille ?

Sylvia Lebègue : Le Professeur Choron est en effet le premier homme avec lequel je me suis engagée si longtemps. Une vie en somme, et pas des moindres, de plus nous avions 31 ans d’écart. Lorsque je l’ai rencontré, j’avais 24 ans et lui 55. C’est peut être insignifiant sur le moment, mais lorsque le temps passe et que l’on voit son conjoint atteint de multiples « petits bobos à répétition », on commence à réaliser qu’on a peut- être eu un « moment d’égarement » ! Je ne m’étais pas préparée à vivre une relation sans mariage, ni

Nabologie du terrorisme : le texte !

Paris, entre le 14 et le 21 novembre 2015.


Qu’on ne nous dise plus que c’est Daech qui a déclaré la guerre à la France. On a la preuve que c’est le contraire : je rappelle que ces informations datent de 2014, le 19 septembre 2014. C’est à ce moment-là que Hollande a décidé d’attaquer l’État Islamique et il commence par l’Irak, et d’une façon ridicule en plus, même le journaliste le dit : deux pauvres avions ridicules à côté de ce qu’essaient de faire à l’époque les Américains dans la coalition. Donc on a rien demandé au peuple et le gouvernement de Hollande frappe directement l’État Islamique. Je parle de 2014, donc c’est bien la France qui a commencé. Je ne parle même pas des frappes dernières qui ont occasionné plus directement les attentats du 13 novembre, qui ont été effectuées le 27 septembre, c’est-à-dire quelques semaines avant, qui ont frappé la Syrie directement. Tant que la France se ridiculisait en frappant l’Irak, l’EI ne s’est pas décidé à faire un attentat d’envergure sur le sol français. À partir du moment ou ils ont touché la Syrie, c’est-à-dire la base centrale de l’État Islamique, en particulier à Raqqa et à Deir

Offre d'emploi :


Discours. Evo Morales.

Merci frère ministre, Président de la COP21.

Soeurs et frères, organismes internationaux.

Aux présidents auditeurs du monde entier.


Nous avons ici une rencontre historique unique mais avec une grande responsabilité envers la Vie et la Terre Mère. Nous sommes ici présents pour exprimer les causes du réchauffement global. C’est pour cela, qu’au nom des mouvements sociaux de par le monde, nous devons rendre compte des conclusions de la Conférence Mondiale des Peuples sur le changement climatique organisée à Cochabamba au mois d’octobre de cette année, avec la participation de délégués des cinq continents, des milliers de mouvements et

Cher Europe 1... Gustavo Mazzatella.

« Cher » Europe 1,

Je ne sais pas si je suis un « auditeur » dans le sens où l’on peut l’entendre. A vrai dire, je considère à juste titre que la radio est aussi inutile que la télé et toutes les feuilles de choux qui peuplent les kiosques à journaux. La soumission à l’actualité est une facilité qui me répugne. Mais ça n’est pas le sujet. Pendant l’hiver dernier, je me suis pris d’abord à allumer la radio sur votre fréquence afin d’écouter l’émission de Frédéric Taddéï « Europe 1 social club ». Un ou plusieurs soirs par semaine, selon les invités surtout. C’était devenu une sorte d’habitude plutôt agréable. Mais je suis allé plus loin : quel inconscient ! Tenez-vous bien. Le midi, en déjeunant, j’avais également pris la mauvaise habitude lorsque j’étais tout seul d’appuyer sur la touche « on » de ma mini-chaîne hifi, et je passais donc le repas en compagnie de celle qui se nomme Wendy Bouchard ! Rien d’extravagant, rien de fascinant, pas grand chose d’intéressant même, mais, au fur et à mesure et malgré moi presque, j’étais

La recette + la blague du mois !

Vu la tristesse du pays dans lequel on se trouver, nos deux chefs cuistots idiots vous ont concocté une recette qui vous fera voyager ! Où ça ? Ailleurs ! Un nom pour la recette ? Joyeux Nemel !
Excusez-les pour tous ces jeux de mots ridicules...

Ingrédients :

- escalopes de poulet
- champignons
- eau pour la cuisson
- soja
- carottes
- riz
- 1 feuille de menthe
- et d’autres trucs, regardez dans la recette merde !

Préparation de la recette :

samedi 21 novembre 2015

Le Nouveau Monstre, novembre 2015 :


Le florilège du mois :


Panzer Sonate : Là-bas c’est normal, comment dire... C’est en Afrique, ils ont l’habitude. L’occident déstabilise ce continent depuis toujours pour que les factions, les ethnies s’entretuent à notre profit. Mais chez nous c’est drôlement vachement plus grave, parce que normalement, c’est nous qu’on fou le bordel là-bas, pas l’inverse...
J’aime · Répondre · 2 · Hier, à 18:05

Léonel Houssam
15 novembre, 23:27 · Modifié ·
Bon après deux journées d’analyse, de recherche, de mise en alerte, je vais me taire sur les attentats de vendredi. J’ai prévenu avec des centaines d’autres: la politique française au Moyen-Orient a engendré cette situation. Cette situation va aboutir à la radicalisation d’une grosse partie des français se fascisant au fil des mois. Cela aboutira à ce que certains craignaient: l’arrivée au pouvoir par phases de politiques classés à l’extrême droite de l’échiquier. Ce soir la France intensifie ses bombardements sur l’état islamique en triplant sa force de frappe aérienne. Et figurez-vous qu’une partie de cette frappe aérienne décolle des terres whaabites d’Arabie Saoudite, royaume dictature qui impose les mêmes règles de la charia à ses habitants que l’état islamique. Donc

La blague du mois :


GIF.


Discours. Dominique De Villepin.

Nous reproduisons ici le discours de Dominique De Villepin prononcé le 14 février 2003 devant le Conseil de sécurité des Nations Unies à New York.

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire général,

Madame et Messieurs les Ministres,

Messieurs les Ambassadeurs,

Je remercie MM. Blix et El Baradei pour les indications qu’ils viennent de nous fournir sur la poursuite des inspections en Iraq. Je tiens à nouveau à leur exprimer la confiance et le plein soutien de la France dans leur mission.

Vous savez le prix que la France attache, depuis l’origine de la crise iraquienne, à l’unité du Conseil de Sécurité. Cette unité repose aujourd’hui sur deux éléments

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L'interview du mois : Abou Omar !

Dans son magazine officiel, Dabiq, l’Etat Islamique avait interviewé en février dernier Abdelhamid Abaaoud, djihadiste belge plus connu sous le nom d’Abou Omar. Commanditaire probable des attentats du 13 novembre, il a été tué dans un appartement à Saint-Denis mercredi 18 novembre lors de l’assaut donné par les policiers du Raid aux côtés de sa cousine Hasna Aït Belahcem.

Dabiq : Pourquoi êtes-vous allé en Belgique ?

Abou Omar : Alhamdulillah, Allah m’a choisi, avec Abuz-Zubayr al-Baljīkī (Khālid), et Abu Khalid Al-Baljīkī (Sufyan), pour voyager en Europe dans le but de terroriser les croisés en guerre contre les musulmans. Comme vous le savez, la Belgique est un membre de la coalition des croisés qui

La recette du mois :

"Un peu de fraîcheur dans ce monde de brute"

Voici comment Paul Grocuse et Jean-Pierre Fok ont décidé de baptiser leur dernière création aussi simple que délicieuse.

Pour 4 personnes.

Ingrédients :

- 8 belles tomates Kumato

mercredi 16 septembre 2015

Le Nouveau Monstre, septembre 2015 :

Un bébé brûlé vif (été 2015) et un enfant bombardé (été 2014)
Photos très peu partagées sur les réseaux sociaux
Le Palestinien doit être moins photogénique que le Kurde !

Reporters Sans Cervelle. Gustavo Mazzatella.

« Bonjour, je m’appelle Jean-Marie Périer, j’ai photographié les Beatles, Mick Jagger, Jacques Dutronc... Achetez mon livre, pour soutenir Reporters Sans Frontières... Ce sont des gens biens » ! Impossible de retrouver le spot radio en intégralité, mais c’est en partie ce que l’on pouvait entendre sur les ondes cet été. Relayé sur Europe 1, France Inter, et tout et tout. Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder ma rage. Ces salauds sombres me restaient dans un coin de la tête, comme un vieux pou tenace. Il fallait que je m’en délecte.

« Reporters sans frontières (RSF) est une organisation non gouvernementale internationale reconnue d’utilité publique en France, se donnant pour objectif la défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes. » Reporters Sans Frontières, c’est un peu comme l’Abbé Pierre ; dans l’inconscient collectif, ils sont associés au Bien. Leur présence dans ce monde est soi-disant bénéfique pour les « faibles ». Mais qui se

Carte postale. Mary Poppins.



Low cost. Mary poppins.

L’été meurt un peu plus chaque jour, et j’espère qu’il vous a été clément. Que les larmes versées sur la mort du lion Cecil n’ont pas gâché votre barbecue du vendredi soir. Que vous ne serrez pas trop les fesses en voyant venir les migrants à vous et que vous continuez gentiment à faire vos emplettes dans les supermarchés pour soutenir les agriculteurs. Bref, c’est la rentrée et rien n’a changé. À chaque fois que je pars en vacances, j’espère revenir dans de meilleures dispositions. Et pourtant, une fois encore, j’ai pu vérifier que finalement, rien ne sert de tenter d’échapper à la vraie vie, elle reprend toujours le dessus.

Pour partir, j’avais réservé une place à bord du OuiGo, le service low-cost de la SNCF. Un TGV rempli à ras bord. Et là, une chose m’a frappée. Par un effet de mimétisme assez triste, les usagers du low-cost passent eux aussi en mode low-cost. Sous prétexte qu’on a payé moins cher, imposons-nous un train de vie de

La recette du mois !

L’entartage ou « attentat pâtissier » est un acte consistant à lancer ou le plus souvent à « écraser » une tarte sur la figure d’une personnalité lors d’un évènement public, pour souligner, l’absurdité des propos ou des actions de la victime.
Une fois n’est pas coutume, Jean Pierre Fok & Paul Grocuse prennent parti et se montrent solidaire avec Noël Godin qui est le denier en date à avoir « entarté Bernard-Henry Lévy ».



LA TARTE BORDALOUE


Ingrédients :

Les mots d'Hello !

Après les mots d’Artaud, les mots de ce génie mystique que fut Ernest Hello !

[...]

L’homme médiocre dit qu’il y a du bon et du mauvais dans toutes choses, qu’il ne faut pas être absolu dans ses jugements, etc., etc.
Si vous affirmez fortement la vérité, l’homme médiocre dira que vous avez trop de confiance en vous-même. Lui, qui a tant d’orgueil, il ne sait pas ce que c’est que l’orgueil ! Il est modeste et orgueilleux, soumis devant Voltaire et révolté contre l’Église. Sa devise, c’est le cri de Joab : Hardi contre Dieu seul !
L’homme médiocre, dans sa crainte des choses supérieures, dit qu’il estime avant tout le bon sens ; mais il ne sait pas ce que c’est que le bon sens. Il entend par ce mot-là la négation de tout ce qui est

Poèmes. Stevie Julian Moutanga.

Alberto Giacometti,
L'homme qui marche, 1947
Stevie Julian Moutanga, poète, 30 ans, Gabonais, convaincu d'écrire des chefs d’oeuvre sur les jeunes depravés, et ceux aux bonnes manières, au point d’en avoir la chair de poule.

+Le chemin perdu.
Mille fois que je cherche ce chemin
Sans jamais trouver la faille
Quelle histoire ! Attendre demain
Pour une histoire de bataille.
Sacré chemin si j’aperçois
Je te cracherais sur le visage
Et m’excusera le grand François
Dans cet univers aux mille âges
Que ferais la sainte Marie?
Dans une histoire pareille
Surtout que je ne suis point beni
Et sans le moindre appareils
Je tourne en rond, sans rescousse
Je perds la route plein de céphalée
Je perds la tête en pleine course
Cherchant la meilleure allée

La blague du mois !


vendredi 17 juillet 2015

Le Nouveau Monstre, juillet 2015 :



Kalymnos, Eubée, Psathoura... Gustavo Mazzatella.

C’est décidé ! L’été prochain, je file trois semaines en Grèce, avec ma douceur. On a décrété ça rapidement, après une discussion avec un type qui vend des livres sur les quais de Seine. C’était juste avant que le gouvernement Syriza annonce le référendum sur les propositions grotesques des trois institutions faites aux Grecs, pour les « sauver ». Alexis Tsipras était devenu le héros de la gôche extrême Française en vingt-quatre heures. Aux chiottes Mélenchon, Besancenot ! Aux oubliettes Arlette ! 15 milliards de plus avaient été proposés par les banksters, du pipi de chat. Le Grec est gourmand. Il veut surtout agir comme il l’entend, ce qui peut paraître ahurissant pour un occidental en général. Les marchés ont flippé, eux. C’était ça, le plus important ! On entendait que ça le lendemain. Le caca40 avait chuté, plus bas que Pasqua ! Les médias,

Êtes-vous cool ?

Yann Barthès, dictateur du cool
"Voilà l'été" comme dit l'affreux JohnnyBadDog qui a perdu son stylo Bic... et en cette saison, dans tous les magazines pullulent des tas de tests et autres jeux merdiques, alors on vient (encore !) à votre secours avec cette question primordiale, et qui vous concerne tous : êtes-vous cool ? Si plus de la moitié des affirmations suivantes sont vraies pour vous, nous avons le regret de vous annoncer que vous faites bel et bien partie de ce monde minable de la branchitude cool. Adieu.

- vous respectez les caissières et autres éboueurs, mais ça n’est pas un avenir pour vos enfants
- il vous faut deux heures de préparation pour avoir l’air de sortir du lit
- vous êtes fiers d’avoir forniqué avec une personne de couleur
- vous avez un abonnement au club de gym
- vous ne buvez jamais un verre au comptoir
- vous prenez très au sérieux votre job sans intérêt

Transit. Mary Poppins.

Gare de Paris Montparnasse, un jour de semaine, 18h. La foule, partout, l’impression d’avoir marché dans une fourmilière. Qui s’entasse dans les trains, déborde des escaliers roulants et des couloirs, reflue dans les moindres recoins en s’abreuvant d’eau en bouteille et de sandwichs dégueulasses.

  Un sentiment de solitude profonde m’étreint au milieu de ce charnier lorsque je pense aux centaines, aux milliers de gares et d’aéroports qui vomissent en cet instant les mêmes flots incessants de populace pressée. Chaque minute, 2000 avions décollent, autant atterrissent dans le monde. En 2030, on envisage qu’onze milliards de passagers

La blague du mois !


L'interview de Gustavo : Moyen !

Moyen est un artiste absolument particulier. Auteur, chanteur, compositeur, plasticien à ses heures gagnées... Sa répugnance des refrains, le ton de ses textes, les titres géniaux et Duchampiens de ses morceaux, entre autres, me le rendent terriblement intriguant et fascinant. J’ai essayé de produire des questions à la hauteur de certaines de ses phrases genre « L’Art doit tuer la culture », à laquelle cet être mystique et multiples a répondu de 4 manières différentes. Selon l’humeur ? Selon le temps ? Selon le jour ? Pourquoi chercher à expliquer la quadripolarité d’une personnalité si rare ? Le résultat donne une interview à choix multiples et originaux pour vous, lecteurs ingrats... Quand tous les abrutis cultureux baragouinent les mêmes réponses à toutes les questions qui leurs sont posées (souvent semblables, admettons-le), Moyen balance 4 uppercuts à la minute !

GM : Pourquoi avoir pris ce pseudonyme, que je trouve particulièrement bien choisi ; Moyen ?

  • J’ai oublié.
  • Je n’ai pas envie de répondre, j’ai rencontré il y a quelques mois la femme de ma vie et ça s’est transformé en amour impossible donc j’en ai rien à branler, j’attends de crever.
  • Personne avait encore osé.
  • On dirait un palindrome, surtout le logo.

Gourmandise.



La recette du mois !


Les beaux jours sont là, et avec eux le temps des apéros entre copains. C’est pourquoi pour bien se marrer ce mois-ci, nous vous proposons :
Les rondelles de saucisson savamment trafiquées !


Ingrédients :

- un saucisson
- un pot de piment oiseaux extra fort

jeudi 21 mai 2015

Le Nouveau Monstre, mai 2015 :



Le terrorisme de Fassbinder. Gustavo Mazzatella.

Tout comme il y a le cinéma et les cinéastes, il y a le terrorisme et les terroristes. Fassbinder est un certain cinéaste qui a fait un film sur certains terroristes. Car si tous les cinéastes ne se valent pas, tous les terroristes non plus. Voilà des nuances somme toute banales mais nécessaires pour appréhender le propos de La troisième génération. L’histoire de cette fiction est très simple : un groupe de jeunes terroristes déglingués plane dans le Berlin Ouest de la fin des années 70. Résumé dans le générique du début de cette façon : « Une comédie en six parties, pleine de tension, d’excitation et de logique, de cruauté et de folie, comme les contes (que l’on raconte aux enfants) pour les aider à supporter leur vie jusqu’à leur mort. » Le film n’est encombré d’aucune morale ; jamais Fassbinder ne prend le parti d’un camp ou de l’autre, il filme, point. D’ailleurs, dès la 13ème minute, il nous balance brusquement comme un uppercut de Tyson une vision du cinéma étonnante et égratigne Jean-Luc Godard : « Le cinéma, c’est le mensonge vingt-cinq fois par seconde. Et comme tout est mensonge, c’est aussi la vérité. Le fait que la vérité soit mensonge, c’est ce qui fait la valeur d’un film. Au cinéma, le mensonge est masqué et présenté comme vérité. Et

Service Public.


L'invité du Nouveau Monstre : Maeki Maii !

Quand j’ai appris la fusillade sanglante dans les locaux de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, j’ai été fortement attristé… non pas à cause des décès de 2 flics et de quelques journalistes franchouillards dont je n’ai strictement rien à foutre, non, non, j’ai été attristé du fait que les événements de la Vie peuvent pousser deux personnes à commettre une action aussi radicale. Alors j’ai essayé de comprendre.

Comme d’habitude dans ce genre d’événement, il faut satisfaire les bien trop nombreuses fines bouches. Vous savez ! Celles qui ne réagissent que par l’émotion ! Celles qui veulent entendre tout le monde dire que cet acte est vraiment horrible, intolérable,

La recette du mois !

Lors de notre pèlerinage sur la terre des vikings, nous avons déguster une recette ancestrale qui jadis servait à prouver la bravoure des guerriers. Cette recette est appelée « hakarl » ou plus communément requin pourri.

Pour des raisons pratiques, vous comprendrez aisément nous remplacerons le requin par une belle truite.

Nous informons nos aimables lecteurs que cette recette est réelle et qu’il faut respecter les temps de maturation des

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Les mots d'Artaud !

L’exécration du père - mère, dessin d'Antonin Artaud
Mieux qu’Emmanuel Todd, Antonin Artaud !

Plutôt qu’écraser les élites, il faut d’abord les comprendre, et pour les comprendre il faut les définir.

Le monde moderne, en pleine déroute spirituellement parlant, et d’autant plus qu’il hait justement le spirituel tout entier, doit, s’il veut recouvrer la paix, rétablir l’équilibre entre les deux mouvements de fond par lesquels on manifeste, et pour cela tête et mains se valent, une activité et un dynamisme identiques dont l’égalisation compose l’homme complet.

Et de même qu’il y a dans le monde présent une formidable mésintelligence entre les facultés opposées de l’esprit et de la matière, de même il y a émulation, ou

La blague du mois !


mardi 14 avril 2015

Le Nouveau Monstre, avril 2015 :


Ad vitam æternam. Mary Poppins.

Oh mon dieu. En une semaine, au moins douze personnes m’en ont parlé, et j’ai été obligée de voir que la presse relayait l’info. Il n’est donc plus exclu que l’homme soit immortel, et prochainement en plus de ça. C’est-à-dire que je risque d’assister à cette très vilaine tragédie. J’imagine qu’ils sont contents, les petits rats de laboratoire, les apprentis-chimistes à qui on devrait couper les mains et la langue. Comme le dit ma mère, ils feraient mieux d’inventer un truc pratique pour ouvrir l’emballage des pâtes. Mais non, ils ont vu plus haut, ceux-là. Ils se sont dit tiens, on va faire un truc que personne n’a fait. Bon, en vrai, ça part souvent d’un bon sentiment. Et comme d’habitude, ça va dégénérer.  Je revois l’histoire d’Alfred Nobel, qui, en voulant rendre la nitroglycérine plus maniable, met au point la

La recette du mois !

Les matchs les plus importants de la ligue des champions approchent et pour cette occasion, nous vous proposons une recette simple a partager devant la télé :
LA PIZZ’GRAS !


Ingrédients pour 2 personnes :
- une pâte à pizza prête à dérouler

Love Story. Gustavo Mazzatella.

Laissez-moi vous conter une histoire d’amour, comme on les montre dans les mauvais films et dans les mauvais livres. Ces genres de navets dans lesquels n’importe qui peut annoncer la fin d’une scène tellement le scénario est nul. Le décor se situe dans la sphère visible par tous. Deux personnes de sexe opposés se rencontrent, par la force des choses. Les deux personnalités sont abondamment médiocres et leur rencontre offre un piteux spectacle, et pourtant, il faut bien raconter cette histoire autant banale qu’importante pour notre époque. Ça commence du côté féminin par deux sentiments complémentaires : la haine et la peur. Bien sûr, il y a un intérêt évident et fort, qui se voit renié à cause de ces deux sentiments inquiétants. L’homme, lui, est sous le charme de cette dame plurielle et va entamer son interminable phase de séduction. Il essaie de plaire, tout en gardant et en mettant en valeur

La blague du mois !


Les mots d'Artaud !

Plus actuel que Michel Houellebecq, Jean Dujardin, Natacha Polony, Fauve, Guillaume Canet, Michel Onfray, Jamel Debouzze, Booba, Dieudonné, Frédéric Beigbeder... Antonin Artaud !

L’art a pour devoir social de donner issue aux angoisses de son époque. L’artiste qui n’a pas ausculté le cour de son époque, l’artiste qui ignore qu’il est un bouc émissaire, que son devoir est d’aimanter, d’attirer, de faire tomber sur ses épaules les colères errantes de l’époque pour la décharger de son mal-être psychologique, celui-là n’est pas un artiste.

Tout comme les hommes les époques ont un Inconscient. Et ces parties obscures de l’ombre dont parle Shakespeare ont aussi une vie à elles, une vie

La porte-fenêtre. Leda.

Ce matin tu te réveilles avec une grosse érection, du genre qui soulève les draps et qui ferait peur aux dames. Comme tu ne veux pas me raconter ton rêve, je descends me préparer un thé, mange un bout de chocolat. Je regarde par la porte-fenêtre la chaude journée qui s’avance, enfin.

J’entends que tu descends, et tu t’approches, et tu te colles contre moi, tes mains sur mes seins encore alourdis. Ils se tendent comme s’ils allaient sortir de moi mais ce qui m’empêche de retenir un gémissement, c’est que je sens ta queue grosse et longue contre mes fesses. Elle est chaude et ronde, lourde et vibrante. Je mouille instantanément, une eau trouble qui sort de moi sans que je puisse la retenir. Tu dois le percevoir, parce que tu glisses quelques doigts entre mes jambes, par derrière, et tu caresses ma fente en pressant doucement son contour. Je rêve que tu y enfonces un doigt, puis deux, puis trois, j’ai envie que tu

Sales Putes.


vendredi 20 mars 2015

Le Nouveau Monstre, mars 2015 :



En voie d'extermination. Mary Poppins.

Il semble, ces derniers temps, de plus en plus difficile de ne pas se conformer à un modèle de pensée et de vie uniques. Même une mauvaise chanson, du pourtant génial et nécessaire Goldman, cristallise les plus violentes rancunes. Chacun s’indigne que celui d’en face ne pense pas et ne vive pas comme lui, pensant lui être préférable, ils prennent tous des allures de prophète ou d’évangéliste et puis finalement ils ressemblent tous, tous à des fanatiques aveuglés par leur propre prosélytisme.

Silence, on dort ! Gustavo Mazzatella.

Merci à Mle L. et son joli minou
Très récemment dans le train, en plein trajet, une personne est venue remplir mon champ de vision. Compartiment de 4 personnes, elle s’est installée à côté du jeune homme qui me faisait face. Ils se connaissaient. Bien au-delà du court dialogue qui s’est instauré entre eux, il s’est passé quelque chose qui m’a frappé. Lui lisait Le meilleur des mondes, et elle a sorti le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline. J’en arrive à l’événement important qui me fait vous raconter tout ça : elle a préféré dormir plutôt que de lire un des plus grands romans du siècle dernier, qu’elle n’avait encore « jamais lu ». Tilt ! Car ce fait totalement anodin illustre parfaitement ma pensée actuelle. On vit dans un monde où lorsqu’on a le choix entre Céline et le sommeil, on pionce. Certes, elle l’a raconté à son ami, elle était extrêmement fatiguée, et moi le premier j’aurais sans doute roupillé si j’avais été dans un état semblable au sien. Toujours est-il que c’est un exemple hyper

La blague du mois !


L'interview de Gustavo : Hi-Tekk (La Caution) !

Si La Caution a une place si spéciale et inqualifiable dans le rap, c'est à la fois du à son originalité mais surtout à sa recherche de l'excellence, ce qui n'est pas monnaie courante dans ce courant musical. Rencontre avec Hi-Tekk, la moitié de ce duo indépendant.

GM : La Caution est un groupe artisanal, vous faites tout vous-même : production, écriture, instrus, clips, etc. Est-ce parce que c’est le seul moyen d’être véritablement libre ? Et ne craignez-vous pas un renfermement sur vous-mêmes ?

H-T : Comme vous le soulignez, nous faisons tout par nous-même, la question ne s’est pas vraiment posée, cela nous a semblé naturel, je n’ai jamais aimé avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Je trouve cela ennuyeux.
La culture du compromis n’amène rien de bon.

Sans titre.