mercredi 13 mars 2013

Le Nouveau Monstre, Mars :

Merci à Mle Gigi pour ses nénés.

Le viol, c’est la vie. Marie Jeanne.

« Je me suis posé la question pendant longtemps, mais j’ai réalisé que la vie était cette offrande de Dieu et je pense que même si la vie commence dans cette horrible situation qu’est le viol, c’est quelque chose qui résulte de la volonté de Dieu. »

Comment ne pas être émerveillé par cette si belle citation de Mr Mourdock, américain et candidat républicain au Sénat ? Ce cher Richard souligne avec passion que cet acte est injustement classé du côté du mal alors qu’il n’est, tel un diamant pas encore taillé, que l’expression de l’amour le plus brut. Rendons nous à l’évidence, rendons leurs les hommages qu’ils méritent, les violeurs ne sont pas des êtres

Homo Politicus. Gustavo Mazzatella.

On se demande souvent si les français ont les responsables politiques qu’ils méritent. Je pense plutôt qu’il faut se dire que les dirigeants ont le peuple qu’ils méritent, à leur image, avec les valeurs qu’ils véhiculent : faiblesse, racisme, individualisme, égoïsme, hypocrisie, lâcheté, malhonnêteté, vulgarité, violence... Scandales à tout va : des diamants, du sang contaminé, valises pleines de biftons, emplois fictifs, affaire Cleastream, françafrique etc. ça pue le fric, les magouilles, le détournement d’argent PUBLIC la plupart du temps ! Et les responsables de ces actes dégueulasses vont donner des leçons de morale à des gamins qui dealent 100 grammes de shit dans leurs cités ? Ils veulent tout simplement leur ressembler, à leur humble niveau. Quand tu sèmes de la merde, tu peux pas récolter de l’or. Mais la

Beppe Grillo & Berlusconi


Tranche de vie... JohnnyBadDog.

NB : Les anecdotes et citations de ce récit sont tirées de faits réels et vécus !

« Si j’étais pas rentré dans les TP à 18 ans, aujourd’hui je serais sûrement en cabane ou je passerais mon temps aux putes, maintenant j’y vais mais que la semaine !! »

Cette réplique ne sort pas d’un film écrit par Audiard ou Mocky, elle est celle d’un compère poète de boulot. Voici le sujet de mon article ce mois-ci, mon boulot, ou plutôt le monde dans lequel j’évolue professionnellement car avant d’être un métier, les travaux publics sont un monde, au sens propre du terme avec ses codes, ses valeurs, son vocabulaire, un mode de vie, une mentalité bref un monde à lui tout seul.

Lettre ouverte aux deux sexes, n°5. Albert Fumier.

Mle A photographiée par Modelechou Fotografi.
C’est le vide, néant... J’me retrouve là devant ma feuille, le bic tremblant d’ennui. Il est 18h17. J’me dis qu’il ne faut surtout pas penser à l’heure et encore moins à ce putain de rédac chef qui pousse au cul pour que l’inspiration provienne à la date convenue. Enfin, à l’heure convenue, désormais. Pfff comme si parler de cul pouvait être une commande... pauv’ con ! S’il y a bien un animal indomptable, c’est celui que nous portons entre nos cuisses, qu’elles soient poilues ou dentelées de cellulite.
18H18, et merde, lâcher cette putain d’horloge du regard ! Allez Bébert, t’en as connu d’autres, des pannes. Des bien plus pathétiques, d’ailleurs... Pourquoi rien ne vient ? Comme si tout s’acharnait contre moi, aujourd’hui. Déjà, hier, Zoé s’est refusée à moi. Alors que nous combustions de tout poil, que les couverts étaient sortis et bien «non». Mais pourquoi donc ? M’offusquai je. «Non, ne me demande pas plus, tu n’y es pour rien. C’est pas grave». Comment angoisser un homme sans prêter l’air d’y toucher...

«Albert, j’ai dit non !»

Marie Jeanne


L'interview de Gustavo : Pacôme Thiellement.

Pacôme Thiellement vu par Arnaud Baumann
(devant une toile de Orsten Groom)
Première interview masculine ! Il était temps, à force, on m’aurait pris pour un militant féministe, quelle horreur... Mon dernier article (billet d’humour) a été inspiré par un livre de Pacôme Thiellement, Tous les chevaliers sauvages, tombeau de l’humour et de la guerre, que je citais d’ailleurs. J’ai eu la chance d’échanger des mots avec ce personnage atypique et mystique, que j’avais découvert sur le plateau de l’émission de Fréderic Taddéi, Ce soir (ou jamais !). Ce barbu même pas islamiste qui a dépassé l’âge du Christ a écrit plusieurs essais, notamment sur la série Lost, Led Zeppelin ou encore Frank Zappa. C’est pas le genre de mec à dire des conneries, voyez par vous-même.


Gustavo Mazzatella : Pouvez-vous vous présenter ?

Pacôme Thiellement : Je suis né à Paris. Je m’appelle Pacôme Thiellement.

GM : Vous définissez-vous comme un écrivain ?

PT : Je suis démonologue. Je travaille sur la question du diable, du Mal, des démons, des tortures éternelles. Parfois je fais des textes, parfois des films (avec Thomas Bertay).

L'invité du Nouveau Monstre : Dino Mansland.

Merci à PG et ses biscotos.
Penseur à multiples casquettes, Dino Mansland a été pour moi une rencontre majeure lors de mon cursus en Asie du Sud Est. En effet, c’est au détour d’un pupitre que j’ai pu échanger avec ce jeune maître de conférence au sujet de la passion et la fascination qu’à toujours suscité l’image du corps dans l’histoire des peuples. S’ensuivirent de nombreux travaux empiriques de sa part pour éluder les mystères de cette passionnante thématique, études qui l’ont conduit à une certaine renommée dans cette région du monde tant portée sur les plaisirs de la chair. Aujourd’hui, il nous fait l’honneur de nous offrir un extrait de son Oeuvre de maturité, un regard sur l’altérité des genres, l’incontournable «Des fleurs et du vin». Dégustez sans crainte... Albert Fumier.

EXTRAIT

«Des fleurs et du vin»

Marie Jeanne